Bel Africa vous propose différentes activités culturelles à inclure dans votre périple en Namibie.
Les bushmen sont des chasseurs-cueilleurs qui ont vécu sur toute l'Afrique australe pendant plus de 20.000 ans. Traditionnellement ils vivaient en petits groupes / familles avec environ 20-30 personnes. Ils sont toujours dépendants de l'eau et développent un mode de vie nomade sans structures permanentes. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux vivent dans des villages et luttent pour s'adapter au monde moderne.
Les Bushmen vivant dans le Kalahari ont encore un savoir-faire incroyable sur les plantes indigènes, qu'ils utilisent principalement pour la nourriture et la médecine, mais aussi pour le parfum. Les Bushmen étaient et sont encore des chasseurs habiles, qui chassent le petit et le gros gibier (même la girafe) avec des flèches empoisonnées ou des pièges. Aujourd'hui, la culture et la tradition disparaissent dans l'Afrique australe moderne. Personne ne sait combien de temps la sagesse des Bushmen peut survivre. Plusieurs lodges en Namibie proposent aux visiteurs d’en apprendre davantage sur la tradition et la culture des Bushmen.
Dans le Kalahari près de Mariental, des lodges comme Intu Afrika ou Bagatelle Kalahari game ranch proposent des marches interactives très intéressantes. Dans la région de Gobabis, à l’Est près de la frontière Botswanaise des lodges comme par exemple Zelda guest farm vous proposent la visite d’un village et des marches. La plus grande communauté Bushmen se trouve dans la région de Tsumkwe au Nord-Est du pays. Visites de villages, marches interactives sont également proposées.
C’est dans le Kaokoland, à l’estrême Nord-Ouest de la Namibie que vit le peuple Himba Largement épargnée par la civilisation moderne, les Ovahimba vivent toujours comme il y a des siècles. Vous visiterez un petit village typique et découvrirez le mode de vie et les coutumes traditionnelles du peuple Himba.
Les Himbas
Comme tous les peuples Herero, les éleveurs Himbas font partie du groupe linguistique bantou. Originaires de la région des Grands Lacs, ils traversent le fleuve Kunene, aujourd'hui fleuve frontière entre l'Angola et la Namibie, pour la première fois au seizième siècle. Les éleveurs Ovambos et Namas, déjà installés sur les meilleures terres, ne leur laissent guère le choix: la majorité des Hereros poursuit sa migration jusqu'au centre de la Namibie.
Seul un petit groupe décide de s'installer dans le désert tourmenté du Kaokoland.
Pour ces résistants, pendant plusieurs siècles, ce sera la lutte continuelle. Le Kaokoland (en langue herero, " terre lointaine "), vaste région de 50 000 km2, avec ses points d'eau et ses sources disséminées, force les Himbas à opter pour un style de vie semi-nomade entre des campements très dispersés. En raison de cet isolement spatial et social, ils deviennent une proie facile pour les bandes de voleurs de bétail namas.
Au milieu du 19ème siècle, attaqués et dépossédés de leurs troupeaux, les Himbas sont obligés de se replier en Angola. Pour survivre, ils doivent mener une existence de chasseurs-cueilleurs. Rien de plus dégradant, pour un peuple de pasteurs. C'est d'ailleurs de cette époque difficile qu'ils tirent leur nom: les Ngambwe les nomment " Himba ", les mendiants. Au début du 20ème siècle la colonisation allemande ensanglante la Namibie. De nouveaux réfugiés rejoignent les Himbas en Angola. Mais ce n'est que dans les années vingt, avec la colonisation sud-africaine, sous la direction du chef de guerre herero Vita, que les Himbas retraversent le fleuve Kunene pour regagner enfin leurs terres.
Ils reconstruisent patiemment leur cheptel et en 1970, ils sont les pasteurs les plus riches d'Afrique. Plus de 130 000 têtes de bétail, des dizaines de milliers de moutons et de chèvres. Mais depuis, une série de calamités s'est abattue sur les habitants du Kaokoland. La terrible sécheresse des années 80 et les sept ans de guerre qui opposèrent l'armée sud-africaine et les indépendantistes de la SWAPO ont décimé leur cheptel. Après avoir survécu plusieurs années grâce à l'aide alimentaire, ils ont partiellement reconstitué leurs troupeaux et repris leur vie nomade.
En 1990, la Namibie obtient enfin son indépendance. Mais la décennie qui suivra ne sera pas encore de tout repos pour les Himbas. D'abord, un projet de barrage menace d'inonder les terres de pâturages et les tombes de leurs ancêtres. Aussi grave, si ce n'est plus: le soudain afflux de touristes dans la région. En 1997, on en compte 20 000, soit deux fois plus que de Himbas. La beauté sauvage du " peuple d'ocre " risque aussi de provoquer sa perte. Attirés par la manne que représentent ces voitures chargées à bloc, les Himbas répugnent de plus en plus à s'éloigner des pistes et nomadiser. Ils traquent les touristes pour leur vendre les parures de leurs ancêtres ou les échangent contre de l'alcool bon marché. La société Himba, pourtant en constante évolution, a du mal à s'adapter à des transformations aussi rapides.
Par Solenn Bardet
Aucune fausse note, tout était impeccable: vous avez été très professionnelle. Le choix des lodges, du guide...
Clotilde
Nous avons vécu une de nos plus belles expériences africaines dans le Parc National de South Luangwa (ndlr : Zambie)
Bertrand
Tout était absolument merveilleux. Le safari était très réussi, avec une équipe vraiment sympathique. Bravo.
Me et Mme P.
Magnifique voyage en Namibie Botswana et Vic Falls! Un grand merci car vous avez vraiment fait un excellent travail...
Sabrina